viernes, 16 de enero de 2009
NADIE EXCEPTO NOSOTROS ( CON VERSION FRANCESA)
Existe una vereda, en un monte cercano
En la que un día, en que soplaba el viento
Y las hojas bailaban un vals de movimientos
Paseábamos como siempre, cogidos de la mano.-
La luz incidía de lleno en nuestros rostros
Y los sonidos de la tarde se dejaban oír
No había nadie allí, excepto nosotros
Y todo alrededor nuestro parecía vivir
Era una de esas tardes de hacia mitad de abril
En las que la naturaleza empieza su mudanza
Pintando sus proezas, con un color añil
Que pide actividad, o demanda la holganza.
Tú y yo y el cielo en suave compañía
En un día abonado a las caricias
Puro deleite de amor, pura delicia
Acompañado de la suave melodía
Del tañido de una campana sometida
Al áspero rumor de la indolencia
Al odio visceral, a las viejas creencias
Tan odiada a la vez, como a la vez querida.
Todo el monte a la vez andaba a nuestro lado
Todos los animales nos oían reír, enamorados
De una vida excelente, aún pendiente de vivir
De todos los momentos que estaban por venir.
Y de tan felices la tarde se alejaba
Sobre momentos de dicha y fantasía
En esperar al final de nuestro día
Solo en eso nuestra mente se ocupaba.
Que bonito es el amor cuando es certero
Cuando apenas salido del nido de la mente
Nos arrebata nuestra vida dulcemente
Y la mete en la valija del viajero
Que la lleva hasta el último confín del mundo
La hunde del mar en la sima mas profunda
La retuerce y la estira como si fuese goma
Y ni siquiera a contemplar se asoma
Esa suerte de dicha imprescindible
Que nace de frases ciertamente creíbles
Que surgen en momentos imposibles
En ángulos lejanos de sitios invisibles.-
Era pues la tarde soñada
Las manos entrelazadas
De dos seres que se aman
Y que puro amor exhalan
Pero llego el crepúsculo y con él, el luminoso día
Dejó paso a un atardecer henchido de oscuridad
Se rompió la magia del momento, con su armonía
Y la vida mágica pasada, se llenó de humanidad.
El fin de un día del amor es siempre parecido
Empieza en la mañana con gran divertimento
Pervive una jornada, sin cesar ni un momento
Para marcharse raudo en cuanto ha oscurecido.-
PERSONNE, EXCEPTÉ NOUS
Il existait un sentier sur une montagne proche
Où, un jour du mois d’avril, que soufflait le vent
Et que les feuilles dansaient une valse mouvementée
Nous nous promenions comme toujours la main dans la main.
La lumière incendiait pleinement nos visages
Et les sons de l’après midi se laissaient entendre
Il n’y avait personne ici, excepté nous
Et tout, tout autour de nous paraissait vivre.
C’était une de ces après midi de mi avril
De celles dont la nature commence son évolution
Peignant ses prouesses de couleur indigo
Qui demande de l’activité ou qui demande l’indolence.
Toi et moi et le ciel en douce compagnie
En ce jour consacré aux caresses
Délecté de pur amour, pur délice
Accompagné de la douce mélodie
Du son d’une cloche soumise
La rumeur âpre de l’indolence
A la haine viscérale et aux vieilles croyances
Tant détestée à la fois qu’à la fois aimée
Toute la montagne à la fois marchant à nos côtés
Tous les animaux nous écoutaient rire, amoureux
D’une vie excellente, encore dans l’attente de vivre
De tous les moments qui étaient pour venir
Et de tant de joies, l’après midi s’éloignait
Sur des moments de bonheur et de fantaisie
Dans l’attente de la fin de notre jour
De cela seulement notre esprit s’occupait
Comme l’amour est beau quand il est sûr
Quand à peine sorti du nid de l’esprit
Nous emportait notre vie doucement
Et la mît dans la valise du voyageur
Qui l’emporta jusqu’aux ultimes confins du monde
La profondeur de la mer dans l’abîme la plus profonde
La tordit et l’étira comme si elle était élastique
Et ni même se mît à contempler
Cette chance de bonheur indispensable
Qui naquît de frases certainement crédibles
Qui surgirent dans des moments impossibles
Dans des angles éloignés d’endroits invisibles
C’était donc l’après midi rêvé
Les mains entrelacées
De deux êtres qui s’aimaient
Et qui exhalaient un pur amour
Mais vint le crépuscule et avec lui, le jour lumineux
Laissa passer à la tombée du jour, et à la obscurité
Se brisa la magie du moment, avec son harmonie
Et la vie magique passée, se remplît d’humanité
La fin d’un jour d’amour est toujours semblable
Elle commence le matin avec un grand divertissement
Elle vit une journée sans cesser ni un moment
Pour s’en aller en torrent dès que le jour s’assombrit.-
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